En affaire, les associés se soucient souvent du partage des charges et des gains. L’immobilier, plus précisément la copropriété, s’avère de nos jours, un des secteurs les plus prisés dans le monde du business. Comment expliquer les écarts de charges de copropriété ? Voilà une question qui mérite réflexion.
Qu’entend-on par charges de copropriété ?
Pour les novices ou les simples profanes, définissons d’abord ce que l’on appelle charges de copropriété. Il s’agit de sommes d’argent à verser temporairement par les copropriétaires pour l’ensemble des travaux et des frais divers à payer pour leurs biens immobiliers communs. Ces dépenses sont surtout liées à l’entretien des bâtiments. Pour être plus précis, il existe certains équipements tels que les chaudières pour la climatisation, les chauffe-eaux solaires, les diverses canalisations et la plomberie qui font l’objet d’entretien régulier. Tout ceci est source de dépense et doit être assumé par les propriétaires. En sciences comptables, l’expression correcte est : « provisions sur charges ». « Temporairement » pourquoi ? Parce que les soldes définitifs pour l’année d’exercice ne sont connus que le 31 décembre. Les charges de copropriété sont donc provisoires et font office d’avances si on peut s’exprimer ainsi.
Les charges de copropriété en cas d’urgence
À part les charges déjà prévues par l’assemblée générale, il peut arriver que des dépenses occasionnelles soient appelées en cas de sinistre ou d’autres problèmes inattendus. L’immeuble peut par exemple présenter des fissures suite à un séisme ou encore se déstabiliser suite à une fuite d’eau. Dans de tels cas, des travaux d’urgences doivent absolument être mis en œuvre pour la sauvegarde du bien commun. Des charges de copropriété doivent être donc payées pour éviter que le bien immobilier ne se détériore davantage. Ces déboursements, comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, sont des imprévus et sont donc considérés comme des écarts par rapport à la normale.
Les budgets spécifiques
D’autres fonds peuvent être levés après un commun accord entre les associés dans une copropriété. D’après la législation en vigueur, ce genre de budget doit être voté par l’assemblée générale des copropriétaires. Une fois votée, la somme nécessaire est déboursée selon un partage spécifique entre chaque membre. Ici encore, la charge de copropriété est comptée comme un écart par rapport à ce qui a été prévu. On appelle ici « budgets spécifiques » chaque somme impartie à une activité autre que les travaux de maintenance comme la peinture et l’entretien des tuyauteries par exemple.
En bref, les charges de copropriété font généralement partie de budgets préétablis par un comité. Il existe cependant certains cas exceptionnels qui obligent les copropriétaires à débourser d’autres sommes considérés comme écarts.
