La tendance en hausse du marché de l’immobilier en 2021

Les tendances dans le domaine de l’immobilier diffèrent selon les besoins du secteur. Amorcée depuis quelques années, la délocalisation de la population entraîne une nouvelle demande dans les périphéries des grandes métropoles. Ceci se traduit ainsi par une hausse de la demande dans le secteur, surtout dans celui de l’ancien.

Le marché de l’ancien, la première bénéficiaire de la hausse en 2021

Le marché de l’ancien est sans doute celui qui a le plus bénéficié de ce regain de vitalité du marché. En 2021, ce secteur a connu une hausse de plus 4,4 % selon une analyse récente. Cette soudaine attention se porte surtout sur les biens situés en périphérie de grande ville tels que Paris et trouve sa source dans le désintéressement des citadins pour les grandes villes et l’hypercentre. 2020 a été une année particulièrement pénible pour bon nombre de personnes ne disposant d’une surface habitable suffisamment grande pour y demeurer durant une longue période. Cette situation a provoqué un déclic et a favorisé le développement de la bi-résidence de ces derniers. Cette nouvelle configuration se compose d’une résidence principale en périphérie avec de l’espace et un milieu bien plus sain, et d’une résidence secondaire en hyper centre pour les activités professionnelles. Mais cette hausse s’explique également sur la simplicité d’accessibilité de ses biens, ou encore les bonus ainsi que le faible taux d’intérêt dans le marché de l’ancien.

Des prix au mètre carré à la hausse, bien que rester accessible

Les nombreuses statistiques disponibles partout sur le web démontrent que les prix dans le secteur connaissent un accroissement par rapport à l’année précédente, mais tendent néanmoins à se stabiliser. Selon les statistiques, le prix du mètre carré se négocie actuellement aux alentours de 3600 euros. Mais ceci diffère selon le type. Du côté des maisons par exemple, le mètre carré avoisine les 3000 euros, tandis qu’en appartement, ceci se traduit par une hausse de presque 50 %, avec presque 4400 euros le mètre carré.

D’une manière générale, l’on assiste à un nouveau rebond dans le secteur surtout dans les villes à forte demande comme La Rochelle avec une évolution des ventes atteignant plus de 25 % dans la même marge de prix.

Des croissances inégalement réparties

D’une manière générale, cette hausse touche tout le secteur de l’immobilier dans la quasi-totalité des zones géographiques. Mais cette tendance est quelques inégalités avec des divergences parfois déconcertantes.

  • Vertigineux, voire stratosphérique, tel peut-on qualifier les prix dans la capitale française. Avec des prix moyens surpassant les 11 000 euros, avec des pics à plus de 14 000 euros, Paris est la métropole la plus chère en mètre carré ;
  • Avec ses 1500 euros le mètre carré, Saint-Étienne concède les prix les plus abordables du marché ;