Solvabilité emprunteur : qu’est-ce que c’est

L’accès au crédit est soumis à certaines vérifications notamment la solvabilité de l’emprunteur. Ce critère est d’ailleurs au cœur des préoccupations de tout prêteur. En effet, lorsqu’un emprunteur décide de souscrire à un prêt de quelle que nature qu’il puisse être, l’organisme de crédit doit nécessairement vérifier sa capacité à faire face à ses obligations financières. Le prêteur agit donc en comparant les ressources de l’emprunteur au montant de la dette. Si  le reste à vivre lui permettra de couvrir ses dépenses quotidiennes sans difficulté, on considérera que le client est solvable. 

Solvabilité emprunteur : comment procèdent les prêteurs ?

En France, la législation autorise chaque prêteur à procéder à une vérification de la capacité qu’a son emprunteur à rembourser ses dettes. Cette démarche doit obligatoirement s’effectuer avant l’octroi du crédit. Pour en savoir plus sur la solvabilité de l’emprunteur, ce dernier doit fournir quelques documents justifiant ses revenus. C’est souvent après un examen minutieux de son dossier de prêt ainsi que celui de l’ensemble des frais qu’il aura à effectuer sur ses ressources et ses trois derniers bulletins de salaire que l’organisme de crédit décidera de sa solvabilité. 

Si l’emprunteur jouit d’un bien immobilier ou matériel de valeur, il devra également le notifier à son prêteur. Ainsi, il appartient à ce dernier de s’assurer que le nom de son client ne figure pas sur le répertoire des mauvais payeurs. 

Solvabilité emprunteur : comment l’estimer ?

La plupart des gens se demandent comment s’effectue l’estimation de la solvabilité d’un emprunteur ? A ceux-là nous disons que le prêteur procède d’abord à une fine analyse des gains à savoir le budget ainsi que les dépenses régulières de l’emprunteur. De ces deux valeurs confrontées découlera une autre appelée reste à vivre qui se présente sous forme de pourcentage. 

Notez toutefois que cette dernière ne doit normalement pas dépasser les 33 à 35 %. Si ce taux est soutenu par la législation française, son montant et l’octroi du prêt relèvent de la décision de l’organisme de crédit.