Crédit immobilier in fine : une solution pour réduire ses mensualités

Complètement différent du crédit amortissable, le crédit in fine se compose seulement d’intérêts et de cotisations d’assurance. Il n’inclut donc ni une partie d’intérêt ni un taux du capital. Ce type de crédit se base sur le principe de remboursement en totalité en fin de prêt. En d’autres termes, il consiste à emprunter une somme pour tout rembourser à la fin.

Comprendre le fonctionnement de ce crédit

Les mensualités du crédit in fine se résument par les intérêts. Le remboursement de la totalité de la somme empruntée se fera ainsi à la fin du contrat de prêt. De ce fait, un contrat d’assurance-vie s’impose. Il constitue le garant du prêt et du remboursement du capital.

Un autre contrat peut également s’avérer nécessaire pour assembler les loyers. Le but étant d’avoir en main tout le capital emprunté. D’ailleurs, cette initiative facilite le processus et évite tous problèmes liés au remboursement. Prenons l’exemple d’un capital de 100 000 euros pour une durée d’une quinzaine d’années.

Avec un taux de rendement de 3,5 %, une épargne de 425 euros par mois permettra d’avoir 100 000 euros. Le capital final à verser sera donc réduit à 76 500 euros, car les intérêts cumulés atteignent les 23 500 euros.

Qui sont les cibles ?

Cette forme de crédit se propose particulièrement aux contribuables ayant affaire à un important taux d’imposition. Quant aux redevables de l’impôt sur la fortune immobilière ou IFI, le bien n’est pas sujet au calcul. En effet, il est déjà soumis à un crédit stable.

Sachez que la fiscalité du contrat d’assurance-vie peut même aller au-delà des plafonds d’exonérations. À la fin du contrat, les intérêts peuvent dépasser largement l’abattement annuel de l’assurance-vie. Pour faire partie des bénéficiaires de ces abattements, il vous est conseillé de cumuler les plus-values sur quelques années.

Il suffit, pour ce faire, de veiller à ce que le crédit in fine prenne la forme d’un crédit amortissable. Il est ainsi possible de régler les échéances du crédit amortissable à l’aide du capital de l’assurance-vie.

Quelques conseils pratiques liés au crédit in fine

Le crédit immobilier in fine n’est pas à l’abri des risques. Divers facteurs peuvent même amoindrir l’intérêt de cette option de prêt. Ils incluent généralement la diminution des rendements des contrats d’assurance-vie et la fiscalisation des intérêts. Ce montage peut encore être influencé par les éventuelles baisses de l’immobilier.

Cette solution de crédit s’avère intéressante pour les contribuables avec un fort taux d’imposition qui souhaitent mener à bien leur projet immobilier. Elle se démarque d’autres options de prêts immobiliers par le taux des mensualités. Ces derniers se réduisent aux intérêts, sachant que le capital devra être remboursé en totalité à la fin.